Utopia da semana


"Quando o sangue cheira a politica até as moscas largam a asa"

José Cardoso Pires - Balada da Praia dos cães

Comentários

Anónimo disse…
Por acaso nunca li este livro, mas registá-lo na minha lista de opções literárias...
freitas pereira disse…
Cara Adriana

Cá estou de regresso. Muito obrigado pelas boas-vindas ao seu mundo da utopia.
Se me interessei pelo seu “blog”, é que o nome que lhe deu , “ O mundo da utopia” é um tema que sempre chamou a minha atenção.
Acontece que escrevi há um tempo atrás, um pequeno artigo num jornal francês sobre o risco da utopia no mundo moderno e pensei transcrevê-lo no seu “blog”.
Claro que a língua utilizada foi o francês e como sei agora que esta língua não lhe põe problemas disse cá comigo que talvez gostasse de o traduzir .Também poderei fazê-lo se assim o desejar. Após 50 anos por cá é mais fácil para mim a língua de Victor Hugo que a de Camões !
Se me interesso à utopia, é porque esta se caracteriza por um recurso à ficção, por um artificio literário que consiste em descrever uma sociedade numa geografia imaginaria, frequentemente no quadro duma viagem puramente romanesca. Mas imaginário e fictício não quer sempre dizer impossível, todo os sonhos não são forçosamente quimeras.
Quando o recurso à ficção permite de guardar as distancias necessárias em relação ao presente e ao futuro para assim mais facilmente relativizar e descrever, da maneira mais concreta possível o que poderia SER, ainda está bem. O pior é quando se perde o controlo e não se relativiza. E o que procuro demonstrar no meu artigo, sobre os perigos da utopia não controlada.
Aqui vai, portanto.


UTOPIE ET REVOLTE


Un des aspects les plus nocifs du monde du ‘web’ est sans aucun doute celui des programmes télévisés et téléchargeables de l’univers de l’horreur, du meurtre, du viol, de la violence sous touts ses formes, distillés à longueur de journée aux jeunes du monde entier.
C’est une industrie florissante mais combien coupable, qui n’a pas besoin d’autorisation pour traverser les frontières, mais qui est certainement la cause de perturbations et déséquilibres au prés d’une jeunesse, dont le langage , les mœurs et éventuellement les actes, cherchent à s’identifier à cette (civilisation ?) pourrie.
C’est en fait une espèce de nouveau fascisme, capable de créer des servitudes à l’échelle planétaire, même si ces servitudes sont volontaires, et tout cela répandu sous l’expression d’une forme de culture de l’abêtissement, appelée « divertissement ».

Je pense bien sûr à « Columbine » de Michael Moore, qui a illustré le drame du Colorado, à celui d’Erfurt, en Allemagne, et à celui plus récent de Jokela, en Finlande.

Ces comportements d’une partie de la jeunesse trouve son origine dans ces jeux violents.

Les My Space , Debo, Asmallworld , et autres Friendstar ou Netvibes, comportent les héros de ces jeunes, dont les lectures sont éloquentes.


Celui de Jokela, lisait Nietzsche. Il a laissé un message révélateur de l’état d’esprit de ceux qui sont attachés à ces jeux extrêmes - lui-même pratiquait Counterstrike et jouait sur Battlefield 2 avant de passer à l’acte.
Ecoutons-le : « Nous sommes un cancer sur cette planète et notre nombre doit être réduit. Je suis préparé à combattre et mourir pour ma cause. Moi, comme sélecteur naturel, je vais éliminer tous ceux qui ne me semblent pas aptes, les déchets de la race humaine et les échecs de la sélection naturelle. Ceci est ma guerre, la guerre d’un seul contre l’humanité, les gouvernements et les masses imbéciles de ce monde... L’humanité est surévaluée [il portait cette mention sur son tee-shirt]. Il est enfin temps de redonner priorité à la sélection naturelle et à la survie des plus aptes. »
Le pire est qu’un groupe de soutien au tueur, les « sympathisants du tireur du lycée de Jokela », s’est constitué sur Facebook, avec déjà plus de quarante « amis » : « Nous sympathisons avec Pekka-Eric Auvinen, qui avait 18 ans, parce que ses croyances et ses actes ont été une réaction saine et honnête face aux horreurs de la société moderne ».
Alors que ces jeunes s’enferment dans un univers clos, NO MUNDO DA UTOPIA , d’où ils sortent pour faire du mal dans le monde réel, ils oublient que c’est dans celui-ci que leur avenir se joue. Dans celui-ci, ils pourraient voir la désintégration du système financier et monétaire international, la spéculation sur les produits alimentaires et les matières premières, l’incapacité du monde actuel de leur assurer un futur ainsi qu’aux générations à naître.
C’est peut-être déjà qu’ils ne veulent pas le voir, ce monde là.
Dri disse…
Amigo Freitas Pereira: espero, mais uma vez, que continue a passar por cá. Quanto ao seu texto prometo que irei traduzi-lo e publica-lo logo que possivel.

Que a utopia se espalhe pelo Mundo
Dri

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